SALON GÉNÉALOGIE PARIS 15
Conférences et spectacle (entrée libre)
Comme les années précédentes, il y a eu en 2023, sur les trois jours du Salon, des conférences et des animations, avec toujours la première matinée dédiée aux scolaires. Au total, 18 conférences ont été données, dans la salle des Mariages à la Mairie ou dans l'auditorium de la Médiathèque Marguerite-Yourcenar, ainsi qu'un spectacle théâtral le jeudi soir 16 mars à 19h à la Médiathèque. Les conférences qui ont eu lieu en 2023 sont rappelées ci-dessous. Le programme 2024 sera précisé ultérieurement.
Le spectacle théâtral (entrée libre)
Les conférences (entrée libre)
Pendant les trois jours du Salon, 18 conférences seront données, dans la salle des Mariages à la Mairie ou dans l'auditorium de la Médiathèque Marguerite-Yourcenar.
L'accès aux conférences et au spectacle est gratuit mais se fait sur inscription via le site de gestion Eventbrite : bit.ly/3QlRBFU
Les liens pour s'inscrire seront actifs à partir du lundi 9 janvier au samedi 11 mars.
Attention : si le nombre d'inscrits à une conférence atteint le nombre de places disponibles, les inscriptions sont stoppées pour la conférence en question. Mais si les inscrits ne se présentent pas à l'heure où la conférence commencera, ils seront remplacés par les personnes présentes non inscrites souhaitant y assister (dans la limite des places vacantes bien sûr).
Le jeudi soir 16 mars, jour de l'ouverture, un spectacle théâtral sera donné à 19h dans l'auditorium de la Médiathèque Yourcenar.
Le titre ? Le cours de généalogie ! Ça s'imposait !
Un cours, des élèves qui s’installent, une enseignante aguerrie... Tout pourrait se dérouler de façon scolaire. Mais les histoires personnelles de chacun viennent bouleverser la séance, en particulier le désarroi d’une jeune fille née sous X qui fait feu de tout bois (quête ADN ou psychogénéalogie...)
et le cours part en vrille, avec de multiples rebondissements. Une pièce drôle, mêlant théâtre, chant et danse...
Sur scène, formées en comédie musicale à l'EPCM : Mathilde Morin, qui a joué dans le seul en scène généalogique La Voleuse de souvenirs et qui anime les vidéos hebdomadaires de généalogie YouTube d’Archives & Culture (300 vidéos à fin 2022) ; Clara Allot, qui expérimente l'art dramatique, le cinéma, la danse et le chant et la comédie musicale… et maintenant la généalogie ! ; Juliette Cohen, qui interprète en 2023 le rôle de Joseph dans Le Soldat rose au Grand Rex et en tournée dans toute la France ; Andaine Lebel, flûtiste, comédienne et chanteuse, qui a monté sa propre troupe de théâtre et écrit des pièces jeune public ; Marie Rioux, qui fait partie de la compagnie Cœur Sacré et jouera Petits Silences gênés, du 22 avril au 22 juin, au théâtre Darius Milhaud. La mise en scène est d'Éléa Grégoire qui crée des mises en scène après six ans d’école professionnelle mêlant théâtre, chant et danse.
Si jamais vous n'êtes pas libre le 16 mars soir pendant le Salon, retenez que cette pièce de théâtre sera jouée encore neuf fois, les 22 et 29 mars, 5, 12 et 19 avril, 24, 26, 27 et 28 mai au Théo Théâtre dans le 15e (20 rue Théodore Deck). Réservations sur :
– le site du Théo Théâtre
– le site de Billet Reduc












Jeudi 16 mars Salle des Mariages de la Mairie du 15e arrondissement de Paris
– 14h15-15h45 : Naturalisation française : histoire et archives
Lorsque les racines de l’arbre nous mènent au-delà des frontières, il est indispensable de commencer ses recherches généalogiques hors de France sur des bases fiables : les dossiers de naturalisation constituent à ce titre des pièces essentielles. Comment les retrouver ?
Par Laurence Abensur-Hazan, généalogiste à Paris, auteur de plusieurs ouvrages historiques et généalogiques, dont Rechercher ses ancêtres étrangers venus en France. Elle collabore aussi à plusieurs revues de généalogie. Depuis la rentrée 2020, elle assure les séminaires dédiés à la généalogie à l’École des Chartes.
– 15h45-17h15 : Gallica & RetroNews : la presse ancienne en ligne au service de vos recherches généalogiques
Quels renseignements généalogiques peut-on espérer y découvrir ? Comment mener une recherche efficace et ne pas crouler sous des centaines de résultats ?
Par Marie Mol, responsable du développement pour RetroNews, le site de presse de la Bibliothèque nationale de France, et Tony Neulat, généalogiste, auteur, conférencier et rédacteur dans diverses revues dont le magazine en ligne de RetroNews.
– 17h15-18h45 : Retrouver passagers et listes d’embarquements (navires, paquebots…)
À partir du XVIIe siècle, les mouvements migratoires par-delà les mers se multiplient : colons, marchands, fonctionnaires, missionnaires, soldats, exilés, engagés, bagnards, esclaves... Les premiers navires à voile ne sont pas spécialement aménagés pour le transport des voyageurs et la durée du voyage reste incertaine. À partir du milieu du XIXe siècle, apparaissent les paquebots dédiés au transport des passagers sur des lignes rapides et régulières grâce à la vapeur et la création de grandes compagnies maritimes. Comment retrouver un ancêtre sur un navire et ses dates de traversée ? Tour d’horizon des sources, notamment sur Internet.
Par Christian Duic, , auteur de guides de généalogie, lauréat en 2003 du prix de généalogie du ministre délégué à la famille, fondateur du Cercle Généalogique de Sud Bretagne.
Jeudi 16 mars Auditorium de la Médiathèque Marguerite-Yourcenar
– 14h-15h30 : L’exil forcé des Russes blancs à partir de 1917 : comment retrouver des parcours individuels et les familles ?
Vous vous intéressez à la Révolution russe de 1917 ou vous avez un ancêtre Russe « blanc », mais que signifie « blanc » ? Il a quitté la Russie au moment de la Révolution ou après la guerre civile, mais que s’est-il vraiment passé à cette époque ? Comment retracer son parcours et retrouver les cousins dispersés dans le monde ?
Par Nicolas Znamensky, petit-fils d’un émigré Russe blanc contraint de fuir la Russie en 1920 et qui se fixa en 1924 à Louvain en Belgique, après être passé par Constantinople, Belgrade et Paris. Il partage ici son expérience des sources d’archives et des pistes à découvrir.
– 15h30-17h : Utiliser Geneanet au mieux en généalogie
Découvrir les ressources et les partages portés par cette gigantesque base communautaire (plus de 8 milliards d’ancêtres en ligne fin 2022), ainsi que les nouvelles possibilités offertes par le portail, pour mieux faire progresser notre généalogie, pratiquer l’entraide et rencontrer des cousins.
Par Benoît de Maigret, directeur des Partenariats et de la Communauté Geneanet.
– 17h-18h30 : Les enfants abandonnés : retrouver la filiation
La France admet dans le Code de l’action sociale et des familles « l’importance pour toute personne de connaître ses origines et son histoire ». Mais la pratique est loin de la théorie. L’abandon anonyme bloque en général l’accès à la vérité. Ce secret mal vécu est source de mal-être sur une, deux, voire trois générations. Plus loin dans le temps, ces filiations ou ces fratries brisées posent des énigmes généalogiques irritantes, qu’on ne sait pas toujours comment résoudre. Parfois, alors que l'on n'y croit plus, des solutions existent.
Par Myriam Provence, généalogiste professionnelle à Paris depuis 1987, décorée en 2003 de l’ordre du Mérite par le ministre de la Famille, qui accompagne depuis des années des dossiers de recherche sur ces thèmes.
– 19h-20h15 : Spectacle théâtre « Le cours de généalogie »
Un cours, des élèves qui s’installent, une enseignante aguerrie... Tout pourrait se dérouler de façon scolaire. Mais les histoires personnelles de chacun viennent bouleverser la séance, en particulier le désarroi d’une jeune fille née sous X qui fait feu de tout bois (quête ADN ou psychogénéalogie...). Les personnages s’entraident ou bien se chamaillent et le cours part en vrille, avec de multiples rebondissements. Une pièce drôle, mêlant théâtre, chant et danse. Détails et affiche ci-dessus.
Vendredi 17 mars Salle des Mariages
de la Mairie du 15e arrondissement de Paris
– 10h30-12h : À la recherche de vos ancêtres bagnards
Selon une formule de Jean de la Bruyère, nous descendons tous d’un prince et d’un pendu. Beaucoup de Français peuvent aussi avoir un bagnard dans leur arbre. Cette conférence présente le fonds des bagnes coloniaux conservé aux ANOM pour en montrer la richesse et l’intérêt pour la recherche généalogique. Elle donne quelques astuces pour exploiter au mieux les 150 000 dossiers de bagnards conservés, dont certains réservent des surprises (comme ceux d’un homme condamné deux fois au bagne). D’autres fonds conservés aux ANOM et relatifs au bagne (archives privées) sont également abordés.
Par Joël Poivre, conservateur en chef du patrimoine aux ANOM, responsable des fonds relatifs aux bagnes coloniaux, à la Guyane et à la Nouvelle-Calédonie.
– 12h-13h30 : Identifier et comprendre les uniformes militaires
Introduction à l’uniformologie, suivie de questions-réponses et d'identification des uniformes sur les photos de famille anciennes (les auditeurs qui auront pensé à apporter les leurs, ou des copies, pourront l'interroger sur ces documents précis en fin de conférence). Comprendre et reconnaître l'uniforme, donc l'unité et le corps d'armée permet ensuite de prolonger la recherche généalogique dans les archives militaires.
Par le LCL Joussen de la Division Symbolique au Service historique de la Défense, qui sera également présent pendant les trois jours du Salon pour renseigner les visiteurs sur le stand du Service historique de la Défense en salle des Fêtes.
– 13h30-15h : Retrouver ses ancêtres portugais
Comment procéder pour retrouver ses ancêtres portugais ? Quelles sont les différentes manières d'accéder aux registres d’état civil, aux registres paroissiaux, aux recensements militaires ou civils, aux archives de notaires, aux fonds liés à la noblesse ? Quelles informations peut-on y trouver ? Panorama des centres d’archives, des sites internet permettant de faire avancer sa généalogie en général et dans des cas particuliers (enfant abandonné ou ancêtre militaire par exemple).
Par Marianne Péchereau, généalogiste professionnelle à Poitiers qui a vécu plusieurs années au Portugal au cours de ses études d’histoire de l’art. Aider les luso-descendants à retrouver leurs racines lui permet d’allier ses deux passions : la généalogie et le Portugal.
– 15h-16h30 : Créer un blog de généalogie
Faire découvrir ses trouvailles généalogique et son arbre par le biais d'un blog, c'est-à-dire d'articles courts, rédigés au fil du temps et des recherches en archives, est une démarche idéale accessible à tous. Mais les questions qu’on se pose sont nombreuses… Comment choisir le nom du blog, son thème, son design, sa structure ou sa plateforme ? Comment écrire son premier article ? Comment trouver de l'inspiration pour continuer ? Comment améliorer le référencement du blog pour créer une communauté ? Etc.
Par Sébastien Dellinger, alias Marques Ordinaires, qui partage le fruit de ses trouvailles sur sa région natale via un blog personnel ouvert en 2012, suivi désormais par toute une communauté. Il présente ici ses conseils à tous les généalogistes qui veulent à leur tour en créer un.
– 16h30-18h : Faux-sauniers et contrebandiers déportés en Nouvelle-France (Canada) au 18e siècle
Entre 1730 et 1743, 900 Français ont été déportés en Nouvelle-France sur les ordres du roi Louis XV pour des crimes liés à la contrebande de sel ou de matières interdites en France. Les archives canadiennes ont permis de retracer le parcours de la plupart d’entre eux. Si la majorité est rentrée clandestinement en France au cours des années qui ont suivi leur exil, 128 déportés ont fondé une famille en Nouvelle-France et sont devenus les ancêtres de plusieurs milliers de Québécois.
Par Marcel Fournier, auteur d’une quarantaine de publications et de 150 articles en histoire et en généalogie publiés dans différentes revues du Québec et de la France. Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la République française en 2010, il a reçu en 2012 le prix des Dix de la Société des Dix et en 2022 la médaille du lieutenant-gouverneur du Québec pour son œuvre.
Vendredi 17 mars Auditorium
de la Médiathèque Marguerite-Yourcenar
– 10h30-12h : Filae : des nouveautés indispensables à votre généalogie
Nouvelles publications d’archives numérisées et indexées, nouveaux services accélérant la recherche et nouvelles fonctionnalités de gestion des arbres… En l’espace de deux ans, Filae a considérablement étoffé son offre au service des généalogistes. Cette conférence vous permet de ne rien rater des dernières évolutions et de trouver, à coup sûr, de nouvelles pistes de recherches sur la trace de vos origines.
Par Yann Guillerm, responsable de la satisfaction des utilisateurs Filae, généalogiste et auteur aux Éditions Archives & Culture des ouvrages : Retrouver ses ancêtres bretons, Retrouver ses ancêtres et lignages nobles, Archives départementales mode d’emploi et Filae.com : retrouver ses ancêtres sur Internet.
– 12h-13h30 : Rechercher une personne, retracer une histoire familiale aux Archives nationales du monde du travail
Dans la quête de son histoire familiale, le généalogiste peut s'adresser aux Archives nationales du monde du travail (ANMT) pour compléter ses recherches habituelles en archives territoriales. Cette conférence se veut avant tout pratique et présente les outils mis à disposition sur le site internet des ANMT : les possibilités offertes pour accéder aux données ; un focus sur la recherche nominative : les formulaires "mineurs" ou "cheminots" ; les autres données disponibles en ligne permettant de retracer une histoire personnelle ou familiale.
Par Christophe Auvray, chargé d'études documentaires aux ANMT, responsable de la gestion informatisée des archives.
– 13h30-15h : Un ancêtre blessé lors des guerres de 1870 et suivantes, comment retrouver son histoire ?
À travers de nombreux exemples, cette conférence donne les principales pistes à suivre pour retrouver des sources originales sur vos ancêtres militaires blessés en temps de guerre. Elle présente également la répartition des fonds entre les différents services d’archives en France ainsi que les conditions particulières d’accès aux informations médicales qu’il convient toujours de bien avoir à l’esprit avant de se lancer dans une recherche généalogique.
Par Sandrine Heiser, conservateur en chef du patrimoine aux Archives nationales, qui vient de publier un article sur le Service des archives médicales hospitalières des armées (SAMHA) dans le numéro de la RFG consacré aux Archives militaires. Elle est l’auteur du guide de généalogie Retrouver un ancêtre blessé en 1914-1918 paru chez Archives & Culture en 2017 et récompensé l’année suivante par le prix Histoire de l’AP-HP.
– 15h-16h30 : L’ADN au service de la généalogie
Après une rapide introduction sur les tests ADN (avec des rappels législatifs et déontologiques), les conférenciers présenteront des cas concrets pour illustrer comment la généalogie génétique peut apporter des réponses à des impasses généalogiques, mais aussi quelles en sont les difficultés.
Par Catherine Nogier et Greg Wolf, généalogistes professionnels et détectives ADN, qui livrent ici le fruit de leur expérience et de leurs recherches.
– 16h30-18h : Irène Frain mène l’enquête sur sa famille et partage ses secrets d’écriture
La romancière Irène Frain est une formidable enquêtrice. Alors que le monde d'aujourd'hui évacue le passé, l'auteure a la passion des traces et explore avec talent les mémoires individuelles, familiales et collectives. Son œuvre romanesque sonde l'histoire de sa propre famille en Bretagne, éclaire le destin de femmes d'exception : Simone de Beauvoir, Marie Curie, Pauline Geuble...
Aux côtés de Catherine Lalanne, rédactrice en chef de l'hebdomadaire Pèlerin, la romancière explorera la veine du récit familial, historique et partagera ses secrets de détective pour révéler ses personnages.
De 18h à 19h, à l’issue de la conférence, Irène Frain dédicacera ses livres Sorti de rien, La fille à Histoires, Un crime sans importance, tous trois en liens avec votre histoire familiale, et L'allégresse de la femme solitaire lié à son actualité, grâce à la librairie Le Divan.
Crédit photo ci-dessous : © Loïc Venance/AFP

Samedi 18 mars Salle des Mariages de la Mairie du 15e arrondissement de Paris
– 13h30-15h : Découvrir les archives hospitalières
Reconstituer un parcours historique individuel ou familial demande parfois d'explorer les archives hospitalières. Or les chercheurs ou les généalogistes se trouvent souvent démunis face à ces fonds qu'ils connaissent mal. Cette conférence rappelle que, depuis leur création au XVIIe siècle, les hôpitaux généraux ont accueilli autant les malades que les indigents et donne des conseils de recherche, tant sur la première catégorie de population que sur la seconde.
Par Laurence Abensur-Hazan, généalogiste à Paris, auteur de plusieurs ouvrages historiques et généalogiques, dont le guide Retrouver un personnel du monde de la santé. Elle collabore aussi à plusieurs revues de généalogie. Depuis la rentrée 2020, elle assure les séminaires dédiés à la généalogie à l’École des Chartes.
– 15h-16h30 : La psychogénéalogie : approche empirique à partir d'une histoire familiale
Une conférence qui aborde la psychogénéalogie à travers la rédaction d’un récit familial : démarche par étapes progressives (synthèse de la mémoire personnelle, des souvenirs familiaux et des recherches généalogiques approfondies) ; confrontation des événements mis à jour avec les grandes lignes théoriques de la psychogénéalogie ; apports mutuels des recherches généalogiques et de la psychogénéalogie, et mises en garde (danger des exagérations, des extrapolations hâtives, des dérives ésotériques...).
Par Laure Mestre, diplômée en histoire du droit, de l'économie et de la société, créatrice et animatrice des blogs À tous les étages et Généalogie Alsace, auteure du récit transgénérationnel Jeanne l’Alsacienne.